Le GUIDE de L’AUTO: Mazda 6 2009 (12 mois d’agrément)

le GUIDE de L’AUTO

C’est terminé ! Après 13 101 kilomètres parcourus en 12 mois, nous avons retourné les clés de la Mazda 6 2009 aux représentants de la compagnie, presque une année jour pour jour après en avoir pris possession à la fin de novembre 2008. Après avoir décroché le titre de ‘Voiture de l’année ‘ dans le Guide de l’auto 2009, cette nippone assemblée au Michigan avait été choisie pour se faire inspecter sous toutes les coutures pendant une période de temps significative.

Essai long terme ne signifie pas souffrance de la part des essayeurs et notre Mazda 6 d’essai était passablement bien équipée. Avec son moteur V6 de 3,7 litres associé à une boîte de vitesses automatique à six rapports, elle était également dotée de tous les petits luxes pouvant être offerts sur cette voiture, notamment les sièges en cuir, la navigation par satellite, les détecteurs de présence latérale, une clé intelligente, un système audio de grande qualité et la liste n’est pas terminée. Par contre, malgré la présence d’un écran d’affichage, elle n’était pas munie d’une caméra de recul.

Nous avions opté pour la boîte automatique, plus agréable en ville, mais également pour vérifier de l’efficacité de son système de passage des rapports adaptatifs AAS qui règle la transmission aux conditions du moment. Elle permet également de passer les rapports de façon manuelle, mais ce dispositif n’a été utilisé que très peu souvent. Si je me fie aux rapports des essayeurs, De plus, l’avant pour rétrograder et tirer le levier vers soi pour passer les rapports supérieurs, une façon de faire qui a semblé défier la logique de plusieurs. Par contre, cette transmission a livré ses promesses et elle s’est révélée efficace et transparente.

Tout au long cet essai, notre voiture a offert des prestations similaires à celles enregistrées lors du lancement en août 2008 Cette Mazda intermédiaire surpasse la plupart de ses concurrentes tant au chapitre de la tenue de route, de la précision de la direction que du confort. Sans oublier la qualité de la finition de l’habitacle, des matériaux utilisés et de l’élégance du tableau de bord qui est aussi d’une ergonomie fort appréciée.

Bref, peu importe les conditions de la météo ou des routes, cette nippone a été appréciée. Quant à la consommation de carburant, la moyenne enregistrée a été de 12,2 litres aux 100 km. Ce qui est tout de même raisonnable compte tenu que le mois de janvier a été très froid et que la plupart des trajets effectués au cours de la période ont été relativement courts et de type urbain. Soulignons au passage que les pneus d’hiver Blizzak de Bridgestone ont bien performés et sont très bien adaptés à cette voiture. Et au cours de l’été, l’utilisation de la climatisation quasiment en permanence n’a pas été tendre pour la consommation qui est toutefois demeurée raisonnable compte tenu de la catégorie de cette voiture et la cylindrée du moteur.

S’il faut trouver un bémol à cette Mazda, c’est que certaines commandes affichées à l’écran ACL n’étaient pas toujours claires ou instinctives. J’ai également trouvé que le système de navigation laissait à désirer, mais ce fut jusqu’à’ à ce que j’apprenne que le véhicule doit rouler à moins de 8 km/h ou être immobilisé afin de pouvoir procéder aux réglages et à l’entrée de la destination. Pardon messieurs les ingénieurs.Bien entendu, je n’avais pas lu le manuel du propriétaire. Parmi les autres récriminations, certains conducteurs ont trouvé que la pédale de freins était trop dure tandis que tous ont décrié le fait que la neige et la glace tombent dans le coffre à bagages lorsqu’on soulève le couvercle du coffre. Enfin, la clé intelligente devenait parfois stupide alors qu’il fallait utiliser la télécommande pour déverrouiller les portières au lieu de simplement tirer sur la poignée comme cela doit être le cas avec un tel accessoire.

Bref, que de petits détails. Et ces premiers mois d’essais auraient été pratiquement sans histoire si notre voisin d’en face, un peu distrait, n’avait pas percuté notre voiture d’essai alors que cette dernière était sagement stationnée devant la maison ! Oups ! Le monsieur s’est déclaré bien penaud de sa distraction et il s’est excusé à profusion.

Toute la période de l’été s’est déroulée sans anicroche, panne ou accrochage. Et au fur et à mesure que les kilomètres se sont accumulés, le confort, la tenue de route et le raffinement générale de la voiture on été les éléments les plus appréciés des essayeurs. Son titre de ‘Voiture de l’année’ pour l’édition 2009 du Guide de l’auto n’est nullement usurpé. . Et avec de bons pneus d’été, il est possible de profiter de la rigidité de la plate-forme et de la nervosité du moteur V6.

Et finalement, personne ne s’est plaint que cette voiture avait pris du coffre par rapport à la version précédente. On n’a pas ressenti cette lourdeur si caractéristique qui se manifeste quand les ingénieurs ne réussissent pas à concilier gabarit plus important et équilibre général. Il semble qu’à Hiroshima, on possède la bonne recette pour ce faire. À l’origine, ces dimensions plus généreuses avaient pour but d’aller jouer dans les plates-bandes des Honda Accord et Toyota Camry, plus volumineuses que la première Mazda 6, et le travail a été effectué avec un tel succès que ces deux stars se font dépasser sous plusieurs aspects par cette Mazda 6 revue et corrigée pour 2009. Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle est revenue pratiquement inchangée pour 2010 !