Notre chroniqueur automobile, Éric LeFrançois, est un expert. Il connaît les bagnoles par coeur, passe une incroyable partie de sa vie sur la route, pour les mettre à rude épreuve. Il se pose mille questions devant un nouveau véhicule à tester, mais peut-être pas celle-ci : le coffre peut-il contenir une poussette de jogging ? C’est ici qu’intervient notre journalisteNathaëlle Morissette. Cet été, tous deux font équipe pour une étonnante série. Il a choisi cinq voitures qui pourraient faire son bonheur, tout en n’étant pas nécessairement étiquetées « voiture familiale ». Elle les a testées quelques jours, dans une utilisation tout ce qu’il y a de plus normale. Surtout en ville, occasionnellement en campagne. Chaque semaine, elle nous fait part de ses impressions et nous publierons en conclusion son coup de coeur et les notes attribuées à chaque véhicule testé, lundi prochain.
Les demandes de Nathaëlle
Le choix d’Éric
En Europe où elle fait carrière aussi, la Mazda5 porte comme ses semblables l’étiquette de «voiture du premier enfant ». C’est-à-dire, un véhicule qui permet de tout emporter même une poussette de jogging, Nathaëlle , mais qui reste facile à garer.
En Amérique du Nord, le raisonnement est différent. Plusieurs voient la Mazda5 comme une fourgonnette, en raison des portières coulissantes. Pas Nathaëlle. Pour elle, ces portes «Sésame ouvre-toi» faciliteront l’accès à bord. Et quand la toute petite deviendra plus grande, elle pourra gagner les places arrière sans qu’il soit nécessaire de basculer le dossier des sièges, surtout lorsque le véhicule est serré contre un autre, dans un stationnement. Mais d’ici là, Nathaëlle aimera que les sièges de la deuxième rangée coulissent eux aussi, dans le but d’approcher l’enfant plus près d’elle. Papa aussi est d’accord.
Grâce à la position surélevée des assises, tous les passagers disposent d’une remarquable vision panoramique grâce à l’importante surface vitrée. Chaque siège arrière peut se replier afin d’optimiser le volume du coffre dont la capacité n’a rien d’impressionnant lorsque toutes les places sont occupées.
Prix
25 745$, tout équipée
Capacité du coffre
112 litres, banquette en place
857 litres, dossiers abaissés
Le verdict de Nathaëlle
Paraît-il que Mazda est une marque de voiture fort appréciée des Québécois. Je me rappelle encore d’un couple d’amis dont la première auto était une Mazda Protégé 5. J’ai souvenir de leur fierté après l’achat de leur petite voiture quatre portes bleue. Et c’est cette image de véhicule compact, certainement idéal pour deux jeunes dans la vingtaine et non pour un couple avec un bébé de 15 mois, que j’ai toujours gardée en tête lorsqu’on évoquait le nom de Mazda.
Ce qui m’a surprise ?
En fait, la Mazda5 que je devais conduire n’avait absolument rien à voir avec la Mazda Protégé 5 qu’avaient achetée mes amis alors que l’on sortait à peine de l’université. À mon grand étonnement, je me suis retrouvée au volant d’une voiture familiale…. sans avoir le look «mini-van» qui vient avec.
Ce que j’ai aimé?
Beaucoup de choses. L’idée de me retrouver à bord d’une voiture qui offre autant d’espace qu’une fourgonnette, sans toutefois me donner l’impression de conduire un autobus qui nécessite deux espaces de stationnement, m’a beaucoup plu. Les portes coulissantes m’ont également facilité la vie lorsqu’est venu le temps d’installer ma fille à l’arrière. La troisième rangée de sièges permet aussi de faire monter à bord plusieurs petits invités-surprises. Et si vous n’en avez pas besoin, il suffit de rabattre la banquette et le coffre n’en sera que plus grand. J’adore ! Nul besoin de préciser que ma poussette grand format a trouvé aisément sa place entre les sacs de courses, la poupée et le ballon de plage. Le sentiment de sécurité ressenti pendant la conduite a également pesé lourd dans la balance.
Ce que j’ai moins aimé?
Sa forme carrée à l’arrière lui donne malheureusement un petit air de «boîte à savon».
Est-ce que je l’achèterais ?
Oui! Sans aucune hésitation.
Verdict:
J’aime beaucoup.